Le nouveau siège européen de Google abrite à Paris un institut culturel

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 8 décembre 2011 - 344 mots

PARIS [08.12.11] – Le président exécutif de Google Eric Schmidt et le président de la République française Nicolas Sarkozy viennent d’inaugurer à Paris le « Googleplex ». L’installation en France du nouveau siège du géant américain témoigne de l’importance de ce pays pour Google, qui prévoit de dédier une partie de cet espace à la culture.

Le 6 décembre 2011, Google inaugurait à Paris son nouveau siège pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. Plus de 100 millions d’euros ont été investis dans la création de ce lieu de 10 000 m² qui accueillera également un centre de recherche et de développement ainsi qu’un institut culturel européen.

Selon l’AFP, le groupe américain souhaitait montrer à la France qu’elle « devenait ainsi l’un des pays majeurs pour Google ». « Ce nouveau bureau (…) est un engagement sur le long terme. C’est l’illustration de notre volonté de contribuer activement au développement économique, social et culturel en France, et plus largement en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique », a indiqué Carlo d’Asaro Biondo, président des opérations sur cette zone.

Nicolas Sarkozy, quant à lui, s’est réjoui que Google investisse en France et y crée des emplois, mais aussi que l’activité de cette multinationale soit partiellement produite depuis Paris. Le « Googleplex », qui rassemble déjà 350 personnes, espère porter ses effectifs à 500 en deux ans.

Concernant le centre culturel de Google France, ce projet avait été annoncé dans la presse française en mai 2011. Cependant, peu d’informations avaient alors été révélées. Il semble désormais qu’une équipe d’ingénieurs ait été chargée de créer des outils et services pour la préservation et la diffusion de la culture en ligne. « Nous proposons par exemple des visites virtuelles de musées en faisant des captures en haute définition d’œuvres phare », explique Steve Crossan, le directeur de l’institut culturel, avant de préciser que l’institut prend en charge les frais de la numérisation.

Si la France offre à Google un positionnement idéal pour le développement de son offre culturelle, rares sont les institutions nationales qui ont encore adhéré au Google Art Project.

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