L’homme d’affaires et collectionneur d’art Claude Dray tué par balles à son domicile

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 28 octobre 2011 - 337 mots

NEUILLY-SUR-SEINE [28.10.11] - Claude Dray a été retrouvé mort à son domicile de Neuilly-sur-Seine. Ce richissime homme d’affaires était également un collectionneur d’art renommé. Les circonstances de son décès n’ont pas encore été élucidées.

L’homme d’affaires et collectionneur d’art Claude Dray a été assassiné dans la nuit du 24 au 25 octobre 2011, alors qu’il se trouvait seul dans son hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine. Sa femme était aux Etats-Unis. Son corps a été découvert par son majordome.

A côté de la victime, sur le sol de sa chambre à coucher, les enquêteurs de la brigade criminelle ont retrouvé trois douilles de pistolet. D’après les premiers éléments de l’enquête, la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne pensait que la victime avait été blessée au cou par un seul coup de feu. L’autopsie a finalement révélé que Claude Dray était décédé après que les trois coups de feu aient été portés au niveau de son cou.

« A ce stade, aucune hypothèse ne peut être écartée » a expliqué à l’AFP une source judiciaire. « L’analyse de la scène du crime n’a pas révélé de traces de lutte ou de dispute, ni de traces d’effraction ». Aucun vol n’a été constaté. Toutefois, en raison de la personnalité de la victime, cette affaire a été qualifiée de « sensible ». D’après Le Parisien, « Claude Dray avait été l’objet de menaces et d’une tentative d’extorsion de fonds en 2009. Une affaire finalement classée par le parquet de Paris au printemps 2010. »

Originaire d’Oran, en Algérie, Claude Dray avait fait fortune en fondant une chaîne d’hôtels dans les années 1960, puis une chaîne de parfumerie dans les années 1970. Outre ses villas de Neuilly-sur-Seine et de Saint-Tropez, Claude Dray était propriétaire de plusieurs hôtels. Il était également un collectionneur d’art réputé, habitué des salles de ventes. Lui et son épouse collectionnaient les tableaux impressionnistes, la sculpture moderne et l’art déco. En 2006, une partie de leurs œuvres avait été dispersée par Christie’s, à Paris, pour près de 60 millions €.

Légendes photos

Armand Albert Rateau, Lampadaire aux oiseaux, vers 1920, bronze à patine vert antique, albâtre, ivoire, 171,5 cm, estimé 600 000 euros, vendu 1,8 millions d'euros lors de la vente Dray du 8 juin 2006 chez Christie's Paris - photo courtesy Christie's.

Armand Albert Rateau, élément d'une Paire de jardinières, vers 1920-1925, provenant de la collection Dray et vendue 4 168 000 euros le 8 juin 2006 par Christie's Paris - photo courtesy Christie's.

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