L’ancien directeur du musée de Bristol toujours accusé de vol

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 6 septembre 2011 - 324 mots

BRISTOL (ROYAUME-UNI) [06.09.11] – En février 2011, le conseil d’administration du British Empire and Commonwealth Museum avait démis Gareth Griffiths de ses fonctions de directeur. Ce dernier était accusé d’avoir abusé de sa position et d’avoir volé le musée. Deux objets étaient, à l’époque, concernés par ces soupçons de fraude. Aujourd’hui, la police considère que ce sont 150 objets qui auraient été vendus sans autorisation.

Accusé d’avoir outrepassé ses fonctions, l’ancien directeur du British Empire and Commonwealth Museum, Gareth Griffiths, avait été licencié par le conseil d’administration du musée. Celui-ci lui reprochait d’avoir procédé à la vente d’une partie des collections muséales, sans son accord. C’était en février 2011. Depuis, les enquêtes se poursuivent et la police a rendu son premier rapport.

Gareth Griffiths continue d’affirmer que le conseil d’administration n’ignorait pas la cession des objets. Il précise même que certaines factures auraient été visées par le musée. Le conseil d’administration a confirmé à la police que la somme de 115 000 £ (soit 131 500 € environ) avait été versée par Douglas Barrett en paiement de certaines pièces. Or, Douglas Barrett est le marchand londonien d’art ethnographique, dans la galerie duquel une œuvre du musée avait été retrouvée, ce qui avait initialement alerté les policiers.

Sir Neil Cossons, le président du conseil d’administration, soutient toutefois que ces ventes n’avaient pas été autorisées. Selon lui, le conseil d’administration aurait seulement approuvé la cession de pièces mineures, de faible valeur et d’intérêt médiocre, faisant partie du surplus des collections.

D’après The Independent, les accusations porteraient désormais sur près de 150 objets, et non plus uniquement sur un panneau en bois et une statuette de bronze, comme cela avait été indiqué en février. Pour la police, il s’agit d’un différend civil entre l’ancien directeur du musée et ses administrateurs. L’avocat de Gareth Griffiths a rappelé que son client entendait porter l’affaire devant un juge, les raisons et les conditions de son licenciement relevant d’une juridiction prud’homale.

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British Empire and Commonwealth Museum - © photo Rbrwr - 2004 - Licence CC BY-SA 3.0 

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