Les ventes d’art moderne et contemporain d’Artcurial déçoivent

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 11 décembre 2009 - 257 mots

PARIS [11.12.09] – Artcurial procédait les 7 et 8 décembre à ses ventes d’art moderne et contemporain, à Paris. Avec 41 % de lots invendus, les acheteurs n’étaient pas au rendez-vous, malgré la vente d’un Basquiat pour 1,4 millions d’euros.

Les ventes d’art moderne et contemporain d’Artcurial avaient lieu les 7 et 8 décembre sous le marteau de Francis Briest. Si la maison de ventes parle d’un résultat « satisfaisant » , force est de reconnaître qu’avec 41 % de lots invendus, le catalogue proposé n’a pas vraiment séduit les collectionneurs.

En art contemporain, le 7 décembre, c’est une œuvre de Jean-Michel Basquiat, Cantasso (1982), qui était le clou de la vente. Sans surprise, la pièce, un autoportrait, a été adjugée 1,4 millions d’euros, son estimation haute.
C’est une toile de Peter Stampfli qui a étonnement fait sensation, en s’envolant à 122 000 euros, douze fois son estimation de départ. L’œuvre établit un record de vente pour l’artiste.

14 œuvres issues de la collection de l’animateur Guillaume Durand étaient en vente, dont une toile impressionnante de Robert Combas de 8 mètres de long, Chasse aux papillons, estimée entre 100 000 et 150 000 euros, et qui n’a finalement pas trouvé acquéreur.

En art moderne, « les enchères se sont concentrées sur les grandes signatures » selon la maison de ventes. Mais jamais bien au-delà de l’estimation haute, excepté pour une toile de Natalia Gontcharova, Composition abstraite (vers 1950), adjugée 67 500 euros pour une estimation haute de 35 000 euros.

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Artcurial - © photographe wallyg - Licence Creative Commons 2.0

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