Les employés de la Villa Médicis protestent

C’est une première depuis au moins vingt ans. Les quelques 50 employés de l’Académie de France à Rome ont manifesté devant la Villa lundi dans la matinée. Ils protestent contre l’application d’un nouveau contrat de travail « qui fait table rase d'éléments considérés par la direction comme des privilèges, mais qui sont [pour les employés] des droits acquis, comme le paiement des jours de maladie jusqu'au 21e jour » affirme Maria Luisa Pappada, représentante du personnel. Selon eux, tous les éléments du contrat jugés défavorables pour les employés ont été appliqués dès le 1er janvier 2012, alors que certains points, comme l’augmentation des salaires, n’ont été effectifs qu’au mois d’octobre.

Éric de Chassey, à la tête de l’institution depuis trois ans, a cependant réaffirmé ses positions. Les éléments jugés défavorables par les employés ne font, pour lui, pas partie du nouveau contrat, rapporte l’AFP. La réduction des jours fériés par exemple, de 18 et demi à 15, est un réajustement face aux pratiques courantes en Italie (13 jours fériés). Pour le directeur, les différentes réformes opérées depuis son arrivée au sein de l’établissement sont nécessaires à l’évolution « d’un système féodal à un système moderne de gestion ».

Bien qu’ils aient repris le travail l’après-midi même, le personnel de l’Académie de France à Rome n’a toujours pas levé le préavis de quatre arrêts de travail de cinq heures.