Monument

Gardiens de phares, la profession s'éteint

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 2 juillet 2012 - 212 mots

CORDOUAN

CORDOUAN [02.07.12] - Au large de Royan et du Médoc, Cordouan était le dernier phare à encore abriter des gardiens. En prenant leur retraite, ces derniers éteignent la flamme de leur profession.

Le « Versailles des mers » se sépare de ses résidents. Jean-Paul Eymond 60 ans, et Serge Andron, 61 ans, viennent de remettre les clefs du phare de Cordouan, château au milieu de l'eau situé à 7 km des côtes de Charente-Maritime et de Gironde. Avec le départ à la retraite des deux derniers gardiens de phares encore en activité, la profession disparaît. Les deux hommes ont remis la responsabilité du site au Syndicat mixte pour le développement durable de l'Estuaire de la Gironde, qui est désormais chargé de la surveillance du site et de l'accueil des touristes pendant la haute saison.

Avec son faisceau lumineux repérable à une quarantaine de kilomètres à la ronde, le phare de Cordouan, illumine depuis 1611 l'estuaire de la Gironde. Il en impose avec sa pierre de taille très épaisse et ses ornements royaux et reste le seul phare français à posséder une chapelle. Il est le premier bâtiment français à avoir été classé monument historique, en 1862, en même temps que Notre-Dame-de-Paris et attire en moyenne chaque année quelque vingt trois mille visiteurs.

Légendes photos

Phare de Cordouan une heure avant la marée basse (coefficient 115) - © Photo Thibault Grouas - 3 novembre 2006 - Licence GPL

Thématiques

Tous les articles dans Patrimoine

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque