Galerie

Questions à… Loïc Garrier

Galerie Ceysson& Bénétière (Paris)

Par Aurélie Romanacce · L'ŒIL

Le 26 octobre 2017 - 192 mots

Comment expliquez-vous l’intérêt grandissant pour Supports/Surfaces aux États-Unis ?

Les collectionneurs américains s’intéressent beaucoup au mouvement des années 1960-1970 en France, car les artistes américains de cette époque sont devenus intouchables aujourd’hui. Le revirement se ressent depuis dix ans. L’internationalisation du mouvement s’est aussi accentuée avec des foires comme Frieze à New York ou Art Basel. Les prix ont augmenté, car les expositions sont là et l’intérêt pour Supports/Surfaces grandit.
 

Quel est l’artiste historique le plus recherché ?

Claude Viallat est le plus connu ; c’est la porte d’entrée de Supports/Surfaces. Mais les Américains ne recherchent pas uniquement ses toiles. Ils s’intéressent à l’intégralité de son travail et achètent aussi les objets, les cordes, les filets et ses œuvres les plus récentes.
 

Quelle est l’influence de ce mouvement sur les jeunes artistes américains ?

Les professeurs des beaux-arts américains parlent de Supports/Surfaces à leurs étudiants. On peut voir à quel point les sujets qui les touchent aujourd’hui sont sensiblement similaires même s’il y a cinquante ans d’écart. L’idée de continuer à faire de la peinture aujourd’hui est un défi. Ce sont des revendications très proches de Supports/Surfaces à l’époque.

 

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°706 du 1 novembre 2017, avec le titre suivant : Questions à… Loïc Garrier

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