Le surréalisme et les USA sans clichés

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 10 septembre 2010 - 186 mots

Un ouvrage se propose d’étudier les mutations du surréalisme à partir de 1941, date à laquelle de nombreux artistes surréalistes fuyant la guerre se retrouvent aux États-Unis.

L’historiographie a souvent décrit les années 1940 comme le temps du déclin pour le mouvement fondé par André Breton. L’auteur nous livre une autre version de la période. Considérant l’exil des surréalistes comme un nouveau départ, il envisage les influences qui se développent dans le surréalisme après 1945, comme celles de la culture indienne d’Amérique du Nord, de la philosophie Fouriériste ou de l’ésotérisme. L’ouvrage décrit également les rapports qu’entretient le mouvement avec l’art des années 1950 et 1960. La démonstration s’achève ainsi sur une analyse approfondie de l’accrochage du mur de l’atelier d’André Breton, et s’attarde sur une œuvre de Jean Degottex de 1955 qui s’y trouve selon l’auteur « accrochée […] dans le but de signifier que la peinture non mimétique, lyrique, abstraite, a sa place dans le surréalisme dès lors qu’elle procède d’une nécessité intérieure et poétique. »

Fabrice Flahutez, Nouveau monde et nouveau mythe (1941-1965), les Presses du réel, 2007, 525p., 29 euros, ISBN 978-2-84066-194-8.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°274 du 1 février 2008, avec le titre suivant : Le surréalisme et les USA sans clichés

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