Le rayonnement de l’art de l’icône après la chute de Byzance

L'ŒIL

Le 1 décembre 2005 - 181 mots

Lieu privilégié de représentation de l’invisible, l’icône apparaît au VIe siècle et traverse ensuite tous les âges de l’histoire religieuse et de l’histoire de l’art. Une longévité et un rayonnement que souligne d’entrée ce beau livre consacré au monde orthodoxe, avant de se concentrer sur une période précise, de la chute de Constantinople (1453) au XVIIIe siècle. L’icône post­byzantine est un sujet qui a été peu traité, exception faite des icônes russes. Sont ici mises en perspective les évolutions iconographiques et étudiés en détail les différents styles qui caractérisent les écoles de Crête, du mont Athos, de Novgorod ou de Thessalonique, les ateliers itinérants et l’art des monastères.
Ce livre est une somme qui fait le point sur les recherches menées au cours des vingt dernières années en offrant un corpus d’images soigneusement reproduites. Les textes ont été confiés à plusieurs auteurs coordonnés par Tania Velmans, spécialiste de l’art byzantin à qui l’on doit, entre autres, Le Grand Livre des icônes, paru chez le même éditeur en 2002.

Icônes, le monde orthodoxe après Byzance, sous la direction de Tania Velmans, Hazan, 240 p., 59”‚€.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°575 du 1 décembre 2005, avec le titre suivant : Le rayonnement de l’art de l’icône après la chute de Byzance

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