Le Décaméron de Boccace

Par Philippe Piguet · L'ŒIL

Le 1 décembre 1999 - 173 mots

Dans la série des ouvrages précieux qui sortent à Noël, voici sans doute l’un des plus onéreux mais au diable l’avarice devant un tel régal des yeux et de l’esprit.

Le Décaméron, « premier chef-d’œuvre européen en prose, best-seller triomphant encore aujourd’hui dans le monde entier », écrit en italien au lendemain de la peste qui ravageait Florence en 1348, relate l’histoire de dix jeunes gens réfugiés sur les hauteurs de la ville. Chaque jour chacun d’entre eux raconte dix nouvelles égrénant ainsi les dix journées qui leur sont imparties. Cette véritable comédie humaine et amoureuse des plus savoureuses, proche parfois de la caricature de mœurs, se voit illustrée par 500 œuvres d’art puisées aux sources de l’art toscan de la fin du Moyen Âge. Fresques, retables, xylographies, enluminures signés par des grands maîtres comme Giotto, Botticelli ou de parfaits anonymes, concourrent à faire de ce Décaméron un ouvrage de référence.

Sous la direction de Christian Bec, Le Décaméron de Boccace, éd. Diane de Sellier, 668 p., 500 ill., 1450 F, ISBN 2-90656-24-X.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°512 du 1 décembre 1999, avec le titre suivant : Le Décaméron de Boccace

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