Le charme de la littérature juridique

Par Jean-Christophe Castelain · L'ŒIL

Le 29 janvier 2008 - 137 mots

Contrairement aux préjugés, les ouvrages juridiques sont relativement lisibles, même pour ceux qui n’ont pas un doctorat en droit. Ils peuvent même être distrayants, en tout cas instructifs.
La troisième édition du Droit du marché de l’art, que l’on appelle familièrement du nom de son auteur le « Duret-Robert », va passionner (si, si !) tous les amateurs d’art. En apparence rébarbatif, le découpage des sujets en d’infinis petits modules en facilite d’autant l’entrée. Et, une fois que l’on a saisi le mode de raisonnement des juristes, on savoure les commentaires des décisions de justice relatifs à des litiges portant sur des catalogues raisonnés, l’authenticité des œuvres, la responsabilité des experts ou aux relations entre galeristes et artistes, objets de nombreux ajouts dans cette édition.

François Duret-Robert, Le Droit du marché de l’art, Dalloz, 728 p., 78 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°599 du 1 février 2008, avec le titre suivant : Le charme de la littérature juridique

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