L’Art nouveau, un style intense et débridé

Par Daphné Bétard · Le Journal des Arts

Le 7 février 2003 - 184 mots

“L’Art nouveau fut le résultat, dans le domaine des arts visuels, d’une activité intense et débridée d’individus désireux de changer le particularisme de la civilisation européenne”, explique Paul Greenhalgh, directeur de recherche au Victoria & Albert Museum, à Londres. Ce dernier a réuni une vingtaine d’auteurs (conservateurs, professeurs, directeurs de musée) pour analyser la genèse et la diffusion d’un style représenté par des artistes aussi différents que Horta, Lalique, Gallé, Mucha, Guimard, Sullivan, Gaudí ou Tiffany. À travers des thèmes comme “Le culte de la nature”, “L’héritage littéraire” ou les “Arabesques : Afrique du Nord, Arabie et Europe”, l’ouvrage s’intéresse aux origines du mouvement, qui connaît son apogée avec l’Exposition universelle de Paris, en 1900. Les auteurs étudient ensuite différents domaines de création – le bois moulé, les textiles, la céramique, le verre, la bijouterie, l’orfèvrerie, la sculpture –, avant de se pencher sur l’architecture Art nouveau dont Paris, Bruxelles, Londres, Budapest, Barcelone, Munich ou Vienne offrent de beaux exemples.

Paul Greenhalgh (sous le direction de), L’Art nouveau en Europe, éd. La Renaissance du Livre, Tournai (Belgique), 2002, 459 p., 74,50 euros. ISBN 2-8046-0673-6.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°164 du 7 février 2003, avec le titre suivant : L’Art nouveau, un style intense et débridé

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