Julius von Schlosser, « Les Cabinets d’art et de merveilles de la Renaissance tardive »

Les cabinets dépoussiérés

Par Pierre Morio · L'ŒIL

Le 17 décembre 2012 - 158 mots

ESSAI - Comme il est bon parfois de se replonger dans les textes emblématiques qui ont fait l’histoire de l’art.

Les Éditions Macula rééditent ainsi une étude publiée en 1908 par Julius von Schlosser, conservateur au Kunsthistorisches Museum de Vienne entre 1889 et 1922, sur les cabinets de curiosités de la Renaissance tardive. Au moment de sa parution, cet essai venait remettre en perspective les bouleversements qui touchaient les musées d’art et les muséums d’histoire naturelle. Les collections de curiosités, initiées par les riches érudits et les grandes familles régnant en Europe, font en effet place à des institutions qui cherchent à contextualiser l’objet. Von Schlosser démontrait pourtant que ces nouveaux musées n’étaient pas en totale rupture avec la tradition de collection, mais une évolution. La préface et la postface nous apportent quelques clés nécessaires pour apprécier ce texte.

Julius von Schlosser, Les Cabinets d’art et de merveilles de la Renaissance tardive, Éditions Macula, 372 p., 31 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°653 du 1 janvier 2013, avec le titre suivant : Julius von Schlosser, « Les Cabinets d’art et de merveilles de la Renaissance tardive »

Tous les articles dans Médias

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque