Fresques des villas romaines

L'ŒIL

Le 1 septembre 2004 - 248 mots

Après l’ouvrage Fresques italiennes au temps de Giotto, paru dans la même collection, et avant celui consacré au xvie siècle de Michel-Ange aux Carrache en octobre, voici un nouveau volume voué à l’art mural italien, au cœur des intérieurs des plus belles villas de Rome, Herculanum (maison du Grand Portail) et Pompéi (maison du Labyrinthe, villa des Mystères). Vingt-huit lieux abritant des fresques antiques romaines en parfaite adéquation avec l’architecture qu’elles décorent.
Ces villas sont métamorphosées par la peinture en des espaces d’illusion, où les perspectives se perdent à l’infini. Un art destiné à agrandir l’espace, à grand renfort de trompe-l’œil – l’immense décor de jardin peint dans le triclinium souterrain de la villa de Livie – et de vastes paysages peuplés d’hommes et d’animaux réels ou mythologiques, de marbres, de portiques et de balustrades donnant au commanditaire l’impression d’une villa surdimensionnée. En plus de quatre cents pages, ce livre au texte précis et documenté permet au lecteur de découvrir quelques-uns des plus remarquables exemples de fresques antiques avec, pour chaque lieu, des vues d’ensemble de la villa et une série de détails des peintures qui en ornent les murs. D’une qualité rare, les photographies de Luciano Romano – en de nombreuses pleines ou doubles pages – sont ici sublimées par l’utilisation d’un papier qui, au toucher, évoque par son grain le revêtement mural, donnant relief et profondeur
aux fresques.

Donatella Mazzoleni, Umberto Pappalardo et Luciano Romano, Fresques des villas romaines, Citadelles & Mazenod, 2004, 420 p., 168 euros

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°561 du 1 septembre 2004, avec le titre suivant : Fresques des villas romaines

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