Ferry M. Bertholet,Concubines et courtisanes

Dans l’intimité de la femme chinoise

Par Fabien Simode · L'ŒIL

Le 10 février 2011 - 122 mots

BEAU LIVRE. Ferry M. Bertholet est un collectionneur.

Il est aussi un fin connaisseur de la Chine, dont les nombreux paravents, porcelaines, chaussons, statuettes ou photographies de sa collection, datés de la fin de la dynastie Ming (1644) au début du xxe siècle, racontent l’histoire de la condition des femmes aux pieds bandés, concubines et prostituées – les « fleurs déchues » – , et leur sexualité. « Toutes les représentations érotiques chinoises montrent la femme sans cesse disposée à faire l’amour », remarque l’auteur, iconographie à l’appui. Pourtant rien de coquin ici, mais un essai sur l’histoire et les pratiques sociales aux allures d’un beau livre d’art.

Ferry M. Bertholet, Concubines et courtisanes, Imprimerie nationale, 208 p., 200 ill., 54 euros.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°631 du 1 janvier 2011, avec le titre suivant : Ferry M. Bertholet,<em>Concubines et courtisanes</em>

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