Doisneau au plus près

Par Christine Coste · L'ŒIL

Le 19 mars 2015 - 164 mots

Photographie Vingt ans d’âge séparent Jean-Claude Gautrand (1932) de Robert Doisneau (1912-1994).

L’amitié qui a uni les deux photographes se double d’un même amour pour Paris, sa banlieue et la photographie. À la veille du dixième anniversaire du décès de l’auteur du Baiser de l’Hôtel de Ville, Jean-Claude Gautrand lui avait consacré en 2003 une première monographie chez Taschen. Onze ans plus tard, il réitère chez le même éditeur avec d’autres textes, photographies, documents et autoportraits inédits sélectionnés dans le fonds Doisneau. Au côté des icônes, premiers clichés noir et blanc des années 1930 et photographies en couleurs des années 1960 élargissent la vision de l’œuvre. Les livres sur Doisneau sont nombreux. Outre son vaste panel d’images (plus de quatre cents) et les citations savoureuses de Doisneau, la valeur de cet ouvrage tient au regard porté sur le photographe, indissociable du parcours et des intérêts de l’homme que Jean-Claude Gautrand donne à saisir au plus près tout en transportant d’une époque à une autre.

Robert Doisneau, par Jean Claude Gautrand, Taschen, 540 p., trilingue, 49,99 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°678 du 1 avril 2015, avec le titre suivant : Doisneau au plus près

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