Dans le dédale des temples khmers

Par Daphné Bétard · Le Journal des Arts

Le 25 octobre 2002 - 174 mots

Capitale du royaume Khmer de la fin du IXe siècle à 1431, le site d’Angkor renferme un grand nombre de trésors tels Angkor Thom ou le célèbre Angkor Vat, temple le plus vaste du monde, riche d’innombrables détails iconographiques et symboles religieux. Ce n’est pas un hasard si l’ouvrage que consacrent les éditions Citadelles et Mazenod à Angkor est signé Jon Orter, un photographe spécialiste de l’Asie. La publication se compose essentiellement de photographies – semblables à de belles cartes postales –, qu’accompagnent les textes d’architectes et de divers spécialistes. Au fil des pages se déploient les bas-reliefs des murs intérieurs de la Terrasse du Roi lépreux (fin XIIe siècle), les différents visages du bodhisattva de la compassion, taillés à même les tours du Bàyon (fin XIIe), les épisodes de la vie de Siddhârtha sculptés au-dessus des porches du Tà Prohm (fin XIIe) ou encore les créatures mythiques creusées en profondeur dans le grès du sanctuaire Banteay Srei.

- Jan Ortner, Angkor, éditions Citadelles & Mazenod, 2002, 285 p., 99 euros. ISBN 2-85088-186-4 D.B.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°157 du 25 octobre 2002, avec le titre suivant : Dans le dédale des temples khmers

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