Christophe Domino, À ciel ouvert

L'ŒIL

Le 1 juillet 1999 - 211 mots

Notre collaborateur Christophe Domino s’est appliqué à dresser un panorama simple mais fort bien construit de toutes les pratiques artistiques qui ont choisi de s’inscrire dans l’espace ouvert des villes ou de la campagne.

À l’esthétique raffinée des unes, répond la charge critique des autres. Comme toujours dans cette petite collection, malgré un nombre d’artistes limité (Christo et Jeanne Claude, Heizer, Oppenheim, Long, Irwin, Finlay, Dan Graham, Huyghe et Turrel...), les études sont minutieuses, construites avec un réel souci de concision. Le refus de l’espace blanc de la galerie, la volonté d’inscrire les œuvres dans des territoires vierges de toute intervention artistique avaient conduit le Land Art à produire des œuvres en rupture avec l’esthétique de l’époque. Depuis, nombre de monographies ont été consacrées à ce sujet. Pourtant, peu d’entre elles avaient poursuivi leurs analyses jusqu’à nos jours, préférant se concentrer sur la période historique du mouvement. Or, les interventions artistiques dans le paysage abondent aujourd’hui, et même si presque toutes se revendiquent d’une certaine filiation avec le Land Art, nombreuses sont celles qui s’établissent désormais sur les territoires urbains, espaces autrefois sujets à caution tant l’implication sociale qu’elles entraînaient paraissait un danger pour les artistes.

C. Domino, À ciel ouvert, éd. Scala, 129 p., 154 ill., 98 F, ISBN 2-86656-202-X.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°508 du 1 juillet 1999, avec le titre suivant : Christophe Domino, À ciel ouvert

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