C’est Byzance

Par Daphné Bétard · Le Journal des Arts

Le 9 décembre 2008 - 181 mots

Alors que la Royal Academy of Arts, à Londres, consacre une vaste exposition aux chefs-d’œuvre de l’Empire byzantin (jusqu’au 22 mars 2009), les éditions de l’Imprimerie nationale publient un nouvel opus sur la cité, sous la direction de Tania Velmans.

L’historienne de l’art a fait appel à sept auteurs dont les études, que le lecteur peut aborder indépendamment les unes des autres, scindent l’ouvrage en autant de chapitres : « La capitale impériale de ses origines à Justinien » ; « Constantinople » ; « La peinture byzantine » ; « L’architecture et la sculpture jusqu’en 1453 » ; « Istanbul entre les XVe et XVIIIe siècles » ; « L’architecture religieuse ottomane » ; « Les mutations urbaines au XIXe siècle ». De cette histoire chaotique se dégage néanmoins « une certaine continuité », précise Tania Velmans. La civilisation byzantine et les musulmans établis sur le Bosphore ont su trouver en effet leur propre voie tout en sauvegardant l’héritage des siècles passés.

Tania Velmans (sous la dir. de), Byzance, éditions de l’Imprimerie nationale, 2008, 416 p., 110 euros, ISBN 978-2-7427-7489-0.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°293 du 12 décembre 2008, avec le titre suivant : C’est Byzance

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