Foire & Salon

Questions à… Yannick Boesso, directeur d’Urban Art Fair

Par Stéphanie Lemoine · L'ŒIL

Le 26 mars 2018 - 244 mots

PARIS

Quelle place occupe l’art urbain sur le marché de l’art ? Quelles sont ses spécificités par rapport au marché de l’art actuel ?

En termes de prix, il existe une différence avec les ventes les plus importantes d’art contemporain, mais je pense que les artistes issus de ce mouvement se débrouillent plutôt très bien : certains dépassent même régulièrement la barre des 100 000 euros, voire se rapprochent du million.

L’art urbain est un phénomène protéiforme, agrégeant des pratiques très diverses. Quelles formes, quels courants sont aujourd’hui privilégiés par les collectionneurs ?

On voit de plus en plus d’artistes en recherche de grands murs à peindre dans un contexte organisé, légal, et servant aussi bien à créer une empreinte plus grande sur la ville qu’à accroître de façon exponentielle leur notoriété. Ce sont régulièrement ces artistes que les collectionneurs ciblent. On assiste donc aujourd’hui à l’avènement du muralisme.

Quels types de collectionneurs Urban Art Fair attire-t-elle ?

Paris héberge un très grand nombre de collectionneurs d’art urbain, plus que partout ailleurs. Les collectionneurs de street art n’ont pas d’âge et des profils très différents. On peut être collectionneur de 25 à 77 ans. Le marché offre plusieurs gammes de prix et permet ainsi de capter l’attention de tous. Notre volonté est d’attirer les grands collectionneurs d’art contemporain encore réticents à ce marché, sans pour autant souhaiter qu’ils spéculent trop et créent des écarts importants entre les artistes du mouvement en s’appropriant totalement le marché.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°711 du 1 avril 2018, avec le titre suivant :  Questions à… Yannick Boesso

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