Photographie

Questions à… Samantha McCoy

directrice de Magnum gallery

Par Christine Coste · L'ŒIL

Le 22 septembre 2021 - 194 mots

Constatez-vous un marché pour la photographie de guerre ?

Oui, même si ce type d’images doit parcourir la distance nécessaire entre le temps de l’actualité et celui de l’histoire.

Certains conflits sont-ils plus « vendeurs » que d’autres ?

Cela dépend de l’intérêt pour une période particulière de l’histoire. Mais au-delà du témoignage, ce sont aussi le regard et le parcours du photographe qui comptent, sa place dans l’histoire de la photographie et son implication dans la couverture d’une guerre. C’est le cas de Robert Capa lors de la guerre d’Espagne, de Gilles Peress sur le conflit nord-irlandais, d’Abbas pendant la révolution iranienne, de Susan Meiselas au Nicaragua, de Jérôme Sessini en Ukraine ou encore de Paolo Pellegrin au Moyen-Orient.

Édition, format… : la vente de photographies de guerre obéit-elle aux mêmes règles que la photo d’art ?

Tout dépend s’il s’agit de tirages modernes ou de tirages d’époque (dit vintage) pour la plupart non signés, car il n’y avait alors pas de marché de la photographie comme aujourd’hui. Pour les tirages modernes, le format, le nombre d’éditions et le prix sont déterminés, en accord avec les auteurs, selon la nature de l’œuvre et le marché.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°747 du 1 octobre 2021, avec le titre suivant : Questions à… Samantha McCoy

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