Ode à la sculpture

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 26 juillet 2007 - 207 mots

Parce que la sculpture ne s’apprécie pas de la même façon qu’un tableau, la maison de ventes Tajan promeut cette discipline par des ventes spécialisées, consacrées aux xixe et xxe siècles. Une fois considéré l’éternel triangle artiste-sujet-ancienneté, il faudra regarder par deux fois pour évaluer la qualité de la ciselure, les nuances de la patine ou du grain de peau en fonction de la matière et de la proportion des volumes. Que de sensualité !
La sculpture animalière de l’école romantique du xixe est représentée par un Élan surpris par un lynx (est. 16 000 euros), bronze à patine brune d’Antoine-Louis Barye, le maître du genre. Créée en 1841, cette fonte d’édition ancienne, réalisée du vivant de l’artiste, est numérotée et signée. Marque de qualité, elle a été patinée par Barye lui-même.
Universelle et majestueuse est la Vierge noire d’1 m 40 de Ferdinand Parpan (est. 15 000 euros), épreuve en bronze à patine noire numérotée 1/8, signée et portant le cachet du fondeur Blanchet. Aussi attendrissant est le tout petit Nu assis intimiste d’Antoniucci Voltigero Volti, bronze à patine verte de 8,5 cm (est. 800 euros).

La sculpture du XIXe siècle à nos jours, vente le 10 mai, maison de ventes Tajan, 37, rue des Mathurins, Paris VIIIe, tél. 01 53 30 30 30, www.tajan.com

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°591 du 1 mai 2007, avec le titre suivant : Ode à la sculpture

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