Londres : Pace Wildenstein ferme sa galerie

Richard Green s’installe à la place

Par Elspeth Moncrieff · Le Journal des Arts

Le 1 février 1997 - 301 mots

La famille Wildenstein, associée à Pace depuis 1993, abandonne au marchand Richard Green les espaces qu’elle occupait depuis 1936 au 147 New Bond Street, à Londres. PaceWildenstein a décidé de conserver un bureau à Londres, mais de ne plus y avoir de galerie.

LONDRES (de notre correspondante) - L’une des plus anciennes dynasties de marchands d’art, dont la première galerie fut fondée à New York en 1902, renonce à son tour à sa vitrine de New Bond Street. Le bail de la galerie n’expirait qu’en 1999, mais une occasion immobilière intéressante a poussé les responsables de PaceWil­denstein à déménager dès cette année. "Nous avions espéré que Pace utiliserait l’espace pour ses expositions d’art contemporain, précise Peter Romilly, chez Wilden­stein, mais la galerie new-yorkaise – dans laquelle nous avons pris une participation de 40 % en 1993 – a décliné la proposition". Pace­Wildenstein se concentrera désormais sur ses activités à New York, "devenu aujourd’hui le centre d’échanges le plus important pour l’art ancien et impressionniste". Les nombreux clients européens de Wildenstein pourront néanmoins continuer de faire appel aux services des bureaux de Londres et de Paris.

La galerie Richard Green devrait s’installer dans les anciens locaux de PaceWildenstein au mois de septembre, après quelques travaux. John Green a déclaré que son frère et lui étaient "absolument ravis de reprendre ces fabuleux espaces. Aucune de nos galeries actuelles ne peut se comparer à ces locaux, que ce soit en termes de surface, d’architecture ou de prestige. C’est un aboutissement logique, maintenant que nous sommes l’une des galeries les plus importantes de Londres". Les départements Im­pres­sionnistes et Art moderne de Richard Green, actuellement au 4 New Bond Street, devraient déménager d’ici le mois de septembre, suivis par ceux de la Peinture anglaise, de la Peinture sportive et des Marines, aujourd’hui au 44 Dover Street.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°33 du 1 février 1997, avec le titre suivant : Londres : PaceWildenstein ferme sa galerie

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