Londres : Donald Judd

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 1 janvier 1995 - 452 mots

LONDRES - Au 23 Dering Street, Anthony d’Offay présente cinquante dessins des débuts d’Andy Warhol que détenait sa succession. \"Andy Warhol : Gold, Silver and Other Drawings\" met en évidence les talents de dessinateur et de designer de l’artiste, qui affectionnait, notamment, les souliers exécutés à la feuille d’or avec des décors de pâtisserie (jusqu’au 28 janvier).

La galerie propose également "Sculpture" (jusqu’au 26 janvier) aux 21 et 24 Dering Street, une rétrospective de pièces historiques ou plus récentes de ses artistes, dont The Major’s Port, sculpture à boire des débuts de Gilbert & George, et des œuvres de Bruce Nauman, Richard Long, Jeff Koons et Kiki Smith.

À la galerie Waddington, un "Hommage à Donald Judd : coloriste" (11 janvier-11 février) coïncide avec la rétrospective consacrée à cet artiste par le Museum of Modern Art d’Oxford. Six œuvres murales représentant divers moments de son parcours sont accompagnées de cinq installations au néon créées par Dan Flavin en hommage à son confrère minimaliste, décédé l’an dernier.

Alan Cristea inaugure sa galerie de Cork Street. L’ancien directeur de Waddington Graphics propose un ensemble de douze nouvelles lithographies et sérigraphies de David Hockney, et des gravures de natures mortes de Picasso et Braque (11 janvier-11 février). Cependant que Marlborough Graphics, pour ne pas être en reste avec l’exposition récente des nouveaux pastels de Paula Rego et l’accrochage actuel de ses peintures à la Saatchi Collection, expose la presque totalité des gravures exécutées par l’artiste depuis 1989. Paula Rego : The Poor Dog was laughing (jusqu’au 28 janvier) comporte de nouvelles interprétations de Nursery Rhymes et l’intégralité du portfolio Peter Pan.

Après avoir été présentée par Chantal Crousel à Paris, l’exposition de Mona Hatoum est à White Cube (12 janvier au 25 février) ; pièce unique, son Socle du monde, un grand cube recouvert d’aimants et de limaille de fer, remplit presque la galerie. On découvrira la production récente de Douglas Gordon chez Lisson (jusqu’au 21 janvier) ; deux installations vidéos sur le traumatisme de la Première Guerre mondiale forment le noyau de l’exposition, auxquelles s’ajoutent d’autres sculptures, une présentation de diapositives et un travail photographique.

Karsten Schubert déploie cinq nouvelles sculptures d’Alison Wilding, accompagnées d’un portfolio de quatre gravures exécutées en Espagne en 1994 (18 janvier-18 février) ; c’est la première exposition de l’artiste dans une galerie depuis sa rétrospective à la Tate Gallery de Liverpool en 1993. Johanes Zechner occupe l’espace de Francis Graham Dixon jusqu’au 4 février. Déjà présent dans Worlds in a Box, l’exposition itinérante actuellement visible à la Whitechapel Art Gallery, l’artiste viennois a créé pour Johanes Zechner : Berlin Baggage, Light Luggage, une installation murale de onze toiles sans châssis, avec une valise rouge plate placée sur un tabouret.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°10 du 1 janvier 1995, avec le titre suivant : Londres : Donald Judd

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