Islam, rien de révolutionnaire

Le Journal des Arts

Le 1 janvier 1997 - 230 mots

Si le marché du grand tableau orientaliste, saturé, connaît un ralentissement, celui des œuvres autour de quelques dizaines de milliers de francs semble avoir encore de beaux jours devant lui.

Ainsi la vente de tableaux et dessins orientalistes chez Mes Gros et Delettrez, le 9 décembre, a enregistré un taux de vendus satisfaisant, près des deux tiers des lots. En règle générale, les pièces estimées relativement cher, ou au sujet difficile, n’ont pas été cédées. La dispute d’Étienne Dinet (estimation 450 000-550 000 francs), œuvre d’un peintre recherché, certes, mais dont le sujet – une bagarre entre trois jeunes garçons – n’avait rien d’attrayant, est resté invendue. Le voluptueux Jeunes Algériennes dans leur intérieur du Suisse Frédéric Dufaux, estimé entre 350 000 et 450 000 francs, n’avait en revanche aucun mal à trouver preneur à 400 000 francs.
Un peu moins de la moitié des pièces archéologiques et d’art islamique, pour la plupart modestes (seules deux d’entre elles affichaient des estimations de 100 000 francs) se sont vendues lors de la vacation "Arts d’Orient" chez Me Boisgirard, le 13 décembre. Une statuette de guerrier en bronze, du Levant, IIe millénaire avant notre ère, a atteint son estimation haute de 120 000 francs. Un rare flacon à kohl en forme de personnage féminin, Luristan, VIIIe-VIIe siècle avant J.-C., est resté légèrement en dessous de son estimation basse, à 92 000 francs.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°32 du 1 janvier 1997, avec le titre suivant : Islam, rien de révolutionnaire

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