Londres, Maison de ventes Phillips de Pury & Cie Vente « SEX », le 19 mars 2010

Du racolage aux enchères publiques

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 26 avril 2010 - 246 mots

Le sexe et l’art font bon ménage. Pour preuve le 19 mars 2010 à Londres, où 69 % des deux cent dix-sept œuvres d’une vente sur ce thème organisée par la maison Phillips de Pury & Cie ont trouvé preneurs.

Le catalogue réunissait de l’art contemporain, de la photographie et des œuvres d’édition, dans le but didactique de mettre en lumière l’influence et l’interactivité de la sexualité dans l’art d’aujourd’hui. Dans une gamme allant du suggestif au pornographique, en passant par toutes les nuances de la sensualité et de l’érotisme.

La plus haute enchère est allée à Soft Thread (1966-1967) d’Allen Jones, tableau adjugé 361 250 livres (400 000 euros), quatre fois et demie son estimation haute et un record pour l’artiste britannique. Sur la toile, était peint un pur objet du désir : une jambe féminine perchée sur une chaussure à talon aiguille vertigineux, habillée d’un bas tenu par un porte-jarretelles révélant une fesse rebondie.
Deuxième au palmarès, une scène de pénétration dessinée en 1974 par Sigmar Polke, vendue 121 250 livres (135 000 euros) au double attendu. En troisième position, arrivent Jack Pierson et ses trois lettres posées sur une plaque de plexiglas, SEX (1992), pour 72 050 livres (80 000 euros).

S’ensuivent des œuvres signées Jenny Saville & Glen Luchford, Martin Eder, Philippe Pasqua, Helmut Newton, Vassily Tsagolov, Nobuyoshi Araki et Chris Bracey.

Résultat de la vente : 1,5 million d’euros ; nombre de lots vendus/invendus : 149/68 ; pourcentage de lots vendus : 69 %.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°624 du 1 mai 2010, avec le titre suivant : Du racolage aux enchères publiques

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