Antiquités d’aujourd’hui

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 1 décembre 2005 - 233 mots

Un bureau avant-gardiste conçu par l’architecte Tony Marchal en 1969 et montré comme objet phare au Salon des arts décoratifs de la même année à Paris : c’est la pièce vedette de la première vente de design chez Christie’s à Paris le 1er décembre. Mêlant futurisme et fonctionnalisme, il est estimé 120 000 €. « L’acier inoxydable (Uginox) est l’un des matériaux qu’utilisent chaque jour davantage les créateurs de meubles et les designers. C’est ainsi que l’architecte Tony Marchal expose au SAD l’ensemble mobilier bureau mural entièrement en inox », peut-on lire dans L’Œil d’août-septembre 1969.
Le mobilier français des années 1950 est l’autre attrait de la vente. On y retrouve les grands créateurs de l’après-guerre telle Charlotte Perriand avec une table de forme libre en makoré massif accompagnée de six tabourets (estimation 120 000 € l’ensemble) et une enfilade en acajou à la façade légèrement incurvée et fermant par deux portes en stratifié gris clair (est. 100 000 €).
La vacation compte deux rares paires de portes coulissantes en aluminium à motif de pointe de diamant de Jean Prouvé (est. 20 000 €) et deux luminaires de Serge Mouille (de 6 000 à 15 000 €). Notons enfin une des fameuses bibliothèques modèle Tunisie de 1953 aux portes de couleurs bleu, jaune et rouge (est. 30 000 €), fruit d’une collaboration entre Charlotte Perriand et Jean Prouvé.

Design, vente le 1er décembre, Christie’s, 9 avenue Matignon, Paris VIIIe, tél. 01 40 76 85 71, www.christies.com

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°575 du 1 décembre 2005, avec le titre suivant : Antiquités d’aujourd’hui

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