Foire & Salon

31 % de galeries françaises à la Fiac 2018

Par Alexia Lanta Maestrati · lejournaldesarts.fr

Le 12 juillet 2018 - 516 mots

PARIS

La manifestation parisienne qui se tiendra du 18 au 21 octobre 2018 revendique un taux élevé de galeries nationales.

Gilles Barbier dans les jardins des Tuileries - Fiac 2017
Gilles Barbier, The Misthrown Dice (Le dé cassé), 2017. Installation dans les jardins des Tuileries lors de la Fiac 2017
Photo Ludosane

La nouvelle édition accueillera 193 galeries venues de 27 pays différents, avec d’incontournables enseignes françaises (Lelong&Co, Kamel Mennour, Nathalie Obadia, Perrotin, Templon, ...) et des leaders internationaux (Lisson, White Cube, Gagosian, Nahmad Contemporary, Pace, ...). 

17 galeries font leur entrée, comme Ben Brown Fine Arts ou Paul Kasmin, dont 7 dans le Secteur Lafayette, tremplin des galeries émergentes, tels que Arcadia Missia, Edouard Montassut, Bonny Poon ou Queer Thoughts. La section Design, ré-introduite en 2017, présentera les cinq même galeries que l’an passé. 
 
Alors que certaines grandes galeries ont manifesté leur mécontentement quant à la place des galeries françaises sous la nef du Grand Palais, la directrice a évoqué très tôt dans son discours le pourcentage d’enseignes nationales (31 %) présentes à la Fiac, et le comparaît à d’autres grandes manifestations à l’instar de la Frieze à Londres qui présente 18 % de galeries britanniques ou d’Art Basel Bâle qui accueille 3 % de galeries suisses. Jennifer Flay souligne que  « la FIAC ne cesse de s’étendre à de nouveaux territoires - l’Asie cette année ou la présence accrue de la Scandinavie. Ces développements sont importants tout en gardant une grande part de galeries nationales, en l’occurrence bien plus importante que celle de toutes les foires avec lesquelles nous sommes habituellement comparées. » 

Pour Anne-Claudie Coric, directrice de la Galerie Daniel Templon, « Entre l’internationalisation, la qualité et la représentativité de la scène nationale, il y a un équilibre subtil à trouver. Nous aimerions bien sûr que les galeries françaises soient plus présentes et surtout mieux représentées avec des emplacements clefs. » 

Comme chaque année, la foire s’installera également en dehors du Grand Palais avec un important programme d'événements. Changement de nom pour le secteur On Site qui devient Fiac Project, mais dont la visée est similaire, avec une quarantaine de sculptures et installations (Barry Flanagan, Gregor Hildebrandt, Lang & Baumann, Teresa Margolles et Takis) déployées dans le Petit Palais et sur l’avenue Winston Churchill, rendue piétonne pour l’occasion une nouvelle fois.

Le secteur hors-les-murs s’enrichit d’un parcours architectural dans un lieu prestigieux : la place de la Concorde. Le secteur conserve ses autres sites à l’instar du Musée national Eugène Delacroix qui proposera une exposition monographique des oeuvres de l’artiste anglaise Rebecca Warren, du jardin des Tuileries qui présentera des oeuvres grands formats de plusieurs artistes (Daniel Firman, Robert Indiana, Richard Long,...) et de la place Vendôme dont l’habituelle carte blanche à un artiste n’a pas été divulguée. S’y ajoute le Fiac Programmes, libre et gratuit, qui drainera une série d'événements culturels et Video mapping, le nouveau projet de projections d’oeuvres vidéo sur la façade du Grand Palais et dans certaines stations de métro. 

Enfin, la directrice a confirmé le relogement de la Fiac pendant les travaux du Grand Palais (entre 2021 et 2024) dans la future structure éphémère qui prendra place sur l'esplanade du Champ-de-Mars. Le nom de l’architecte n’a pas été dévoilé, mais la promesse d’un bâtiment écologique et esthétique a été faîte.  

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