Architecture - Biennale

Orléans (45)

Les premiers pas de la Biennale d’architecture d’Orléans

Divers lieux - Jusqu’au 1er avril 2018

Par Christian Simenc · L'ŒIL

Le 22 novembre 2017 - 306 mots

ORLEANS

Un ovni a atterri sur le parvis de la médiathèque d’Orléans.

Tout habillé de noir et doté d’un toit en demi-cylindre, ce petit pavillon rigolo n’est autre qu’un projet de l’architecte et designer italien Ettore Sottsass, Architettura Monumentale, devenu réalité. Resté depuis 2002 à l’état d’aquarelle, il est, pour la première fois, réalisé en trois dimensions sous la houlette des architectes romains Gianfranco Bombaci et Matteo Costanzo, et devrait d’ailleurs, par la suite, être installé de manière pérenne dans le Parc floral.

Pour l’heure, il est l’un des douze lieux d’expositions disséminés dans et hors la ville dans lesquels se déploie la Biennale d’architecture d’Orléans 2017, première du nom, intitulée « Marcher dans le rêve d’un autre » et cornaquée par Abdelkader Damani, directeur du Frac Centre-Val de Loire et Luca Galofaro, architecte et professeur-associé à l’université de Camerino (Italie). Celle-ci rassemble les travaux, pour la plupart expérimentaux, de plus de soixante-dix architectes, datant des années 1950 jusqu’à nos jours.

Ainsi en est-il notamment, dans la Collégiale Saint-Pierre Le Puellier, des étranges Histoires de planchers volants du Grec Aristide Antonas (2015), deux prototypes suspendus en lévitation, et des splendides esquisses du Slovaque Jozef Jankovic, récemment disparu. Idem au Frac Centre-Val de Loire, où sont déployés, au rez-de-chaussée et au deuxième étage, divers projets déclinés sous forme de thématiques : « Paysages », « Émotions », etc.

Si certains visiteurs trouveront ces présentations un brin trop pointues, ils pourront se rabattre, au premier étage du Frac, sur la vaste monographie consacrée à Patrick Bouchain, 72 ans, auteur, entre autres, du cirque Zingaro d’Aubervilliers ou de la réhabilitation du centre d’art La Condition publique, à Roubaix. On y découvre plus d’une centaine de projets, une trentaine de maquettes (dont celle du Théâtre du Centaure, à Marseille) et une multitude de carnets de dessins. Bref, une vie d’architecte pour le moins intense et minutieusement décryptée.

 

« Marcher dans le rêve d’un autre »,
dans divers lieux de la ville, dont le Frac Centre-Val de Loire, 88, rue du Colombier, Orléans (45), www.frac-centre.fr

 

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°707 du 1 décembre 2017, avec le titre suivant : Les premiers pas de la Biennale d’architecture d’Orléans

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