La résiliation du contrat entre le traiteur Noura et l'IMA jugée illégale en appel

Par LeJournaldesArts.fr (avec AFP) · lejournaldesarts.fr

Le 21 janvier 2016 - 242 mots

PARIS [20.01.16] - La cour d'appel de Paris a jugé illégale la résiliation par l'Institut du monde arabe (IMA) du contrat le liant au traiteur libanais Noura, et porté de 30.000 à 80.000 euros l'indemnisation pour préjudice moral.

Selon les motifs de l'arrêt rendu vendredi dernier, la cour a ainsi confirmé la décision en 1ère instance en mai dernier. Mais elle n'a pas en revanche jugé recevables les demandes de Noura concernant un manque à gagner de 1,5 million d'euros pour des prestations non exécutées, prévues par le contrat, telles que la possibilité d'utiliser des terrasses du bâtiment.

Noura réfléchit à un possible pourvoi en cassation sur ce point, a indiqué à l'AFP son avocat, Me Gilles Hittinger-Roux.

Comme en première instance, la cour a estimé que les fautes graves qu'imputait l'IMA, présidé par Jack Lang, au traiteur libanais, n'étaient pas démontrées.

La direction de l'Institut avait à l'époque justifié la résiliation anticipée du contrat avec Noura - qui vient normalement à échéance en octobre 2017 - par plusieurs griefs : "manque de qualité des prestations proposées dans les trois espaces de restauration, non-respect des obligations de Noura en matière d'hygiène, de sécurité et de droit social, non-communication des rapports financiers".

Selon David Bruckert, secrétaire général de l'IMA, une réflexion est en cours sur un pourvoi en cassation. Il a souligné par ailleurs qu'un autre litige opposait l'institut et Noura, qui s'est approprié depuis, selon lui, les noms des restaurants de l'IMA.

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Le bâtiment de l'IMA avec le pont de Sully au premier plan © Photo David Monniaux - 2005 - Licence CC BY-SA 3.0

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