Art contemporain

Un art pauvre dans un sens étendu au Centre Pompidou

Par Frédéric Bonnet · Le Journal des Arts

Le 6 juillet 2016 - 162 mots

PARIS - Avec l’exposition « Un art pauvre », le Centre Pompidou convie à une relecture dans une acception élargie de l’Arte povera, dont le manifeste du critique d’art Germano Celant parut en 1967.

Ce sont exclusivement les collections du musée qui sont sollicitées pour l’occasion, avec, dans la Galerie 4, un accrochage donnant à revoir des œuvres très connues des représentants du mouvement tels Jannis Kounellis, Giovanni Anselmo ou Pino Pascali. Mais le visiteur pourra en découvrir d’autres qui le sont moins, comme une cabane en bois de Mario Ceroli dans laquelle sont découpées des silhouettes.
À l’étage du musée, deux salles sont consacrées aux recherches qui ont été concomitantes dans les domaines du design et de l’architecture radicale en Italie, autour du collectif Global Tools créé en 1973. Occasion est donnée de se familiariser avec les performances de Gianni Pettena, qui replace le corps au centre de sa réflexion sur l’architecture, ou les projets décoiffants de Michele De Lucchi ou d’Ugo La Pietra.

Un art pauvre

Centre Pompidou, place Georges-Pompidou, 75004 Paris, www.centrepompidou.fr. Jusqu’au 29 août.

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°461 du 8 juillet 2016, avec le titre suivant : Un art pauvre dans un sens étendu au Centre Pompidou

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