Hugh Grant était ivre quand il a acheté un Warhol pour 2 millions de livres

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 15 décembre 2009 - 305 mots

LONDRES (ROYAUME-UNI) [15.12.09] – L’acteur britannique, qui avait acheté un portrait de Liz Taylor par Andy Warhol aux enchères en 2001, et l’avait revendu en 2007 avec une plus-value de 11 millions de livres, a avoué avoir donné l’ordre d’achat alors qu’il était passablement ivre depuis deux jours.

Hugh Grant
Hugh Grant lors de la 2e série de l'édition 2007 Alfred Dunhill Links Championship à The Old Course de St Andrews, en Écosse
Photo Will Compernolle

Selon le Daily Mail, Hugh Grant est revenu sur un épisode qui l’a rendu célèbre dans le monde des collectionneurs d’art. En 2001, lors d’une vente d’art contemporain chez Sotheby’s, l’acteur avait fait sensation en achetant pour 2 millions de livres (2,22 millions d’euros) un portrait de Liz Taylor par Andy Warhol. Puis, en 2007, il l’avait revendu à un prix record de 13 millions de livres (14,46 millions d’euros).
Les observateurs avaient alors loué son sens du timing et des affaires, qui lui permettait ainsi de générer une plus-value de plus de 11 millions de livres (12,23 millions d’euros).

Mais l’achat ne serait pas uniquement dû à sa connaissance du marché de l’art. Hugh Grant a avoué que lors de l’achat, il était ivre depuis 2 jours : « Tout a commencé avec la boisson. J’avais eu un dîner très arrosé avec mon père la veille, et j’ai lancé : On devrait aller voir mon frère Jamie. Tu sais le Concorde, c’est fantastique » . S’ensuit une équipée transatlantique, puis une réunion de la famille Grant à New York autour de plusieurs pintes de bière. Sur ce, Hugh Grant tombe sur le catalogue de vente de Sotheby’s et appelle son assistante pour lui demander d’enchérir sur l’œuvre de Warhol : « Et à ma grande horreur, elle l’a fait. Pire, elle l’a eue. »

Aujourd’hui, l’acteur regrette presque d’avoir vendu la sérigraphie, qui pourtant l’a enrichi considérablement. Mais il admet que toutes ses frasques alcoolisées ne finissent pas aussi bien et ne sont pas autant encensées par la presse que celle-ci.

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