Dessinateur fécond, Victor Brauner a laissé derrière lui près de quatre mille dessins que l’on peut qualifier d’autobiographiques tant ils sont symboles des méandres de sa pensée, de ses angoisses existentielles, de ses expérimentations les plus insolites, passant du crayon à la gouache, de l’aquarelle à la cire sur papier ou carton. Expérimentateur de l’« automatisme », amateur de spiritisme, il eut souvent recours à des figures ésotériques, érotiques, prémonitoires qu’il juxtaposa, sans grand souci de cohérence, au gré de ses envies, à l’art le plus primitif. Soixante-quinze de ses dessins, réalisés entre 1924 et 1964, témoignent de cet esprit surréaliste qui veut que la finalité ne soit non pas dans l’œuvre, mais dans l’expérience qui l’a suscitée.
RIOM, Musée Mandet, 21 novembre-21 février.
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Victor Brauner, le « picto-poète »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°501 du 1 novembre 1998, avec le titre suivant : Victor Brauner, le « picto-poète »