Sculptures militaires

L'ŒIL

Le 1 octobre 1998 - 126 mots

Quel souverain du Cinquecento n‘a rêvé d‘arborer ces armures finement ciselées ou bien ces casques aux formes extravagantes ? Charles V ou les Ducs d‘Urbin n‘y résistèrent pas, qui figurèrent durant tout leur règne parmi les fidèles commanditaires de Filippo Negroli. Malgré cette redoutable réputation, aucune exposition ne s‘était encore intéressée au célèbre armurier milanais. Le Metropolitan répare enfin cette injustice en présentant une soixantaine de ses œuvres, des pièces d‘une rare virtuosité, véritables sculptures d‘acier que l‘artisan ne manquait d‘ailleurs pas de signer lorsque son ouvrage prenait l‘allure d‘un chef-d‘œuvre. Leurs formes puisent largement dans les modèles grecs ou romains. Manière, pour les princes de la Renaissance de faire, le temps d‘une parade, l‘illusion de fiers héros antiques.

NEW YORK, Metropolitan Museum of Art, 8 octobre-17 janvier.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°500 du 1 octobre 1998, avec le titre suivant : Sculptures militaires

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