Rejlander, galerie de portraits

L'ŒIL

Le 1 février 1999 - 171 mots

D’origine suédoise, le photographe Oscar Gustave Rejlander (1813-1875) passa la majeure partie de sa carrière en Grande-Bretagne où son Tunnel Studio sur Maiden Road jouissait d’une réputation établie. Il s’était fait une spécialité des tableaux vivants, tel Two ways of life, vaste mise en scène allégorique qui fit sensation dans l’Angleterre victorienne – on y voyait certains modèles dans leur plus simple appareil.
Son art est encore très lié à la peinture, notamment par le soin qu’il apporte à ses compositions.
Il faut dire que l’artiste peut s’enorgueillir d’une solide formation de peintre, éprouvée à Rome à la copie des maîtres anciens. Pourtant, Rejlander-photographe apparaît comme un pionnier à plus d’un titre. Il fut l’un des premiers à s’intéresser aux scènes de rue et aux milieux sociaux les plus défavorisés, même s’il évoluait parmi l’intelligentsia de l’époque. Le naturaliste Charles Darwin, l’écrivain-photographe Lewis Carroll, le Prince Albert comptaient parmi ses amis les plus proches... D’illustres modèles qu’il ne manqua pas d’immortaliser sur ses plaques d’argent.

STOCKHOLM, Moderna Museet, jusqu’au 7 mars.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°503 du 1 février 1999, avec le titre suivant : Rejlander, galerie de portraits

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