Questions à... Philippe Bouchet

Historien d’art, commissaire de l’exposition

L'ŒIL

Le 20 février 2009 - 130 mots

Pourquoi une autre exposition après celle du musée de La Poste en 2008 ?
Celle-ci venait combler un vide, car il n’y avait pas eu d’exposition de Charles Lapicque depuis celle du Musée national d’art moderne à Paris en 1967. Au musée de La Poste, l’exposition n’a pas été accompagnée d’une monographie, comme c’est le cas pour cette exposition itinérante. Cette fois, nous faisons le point sur l’état de la recherche.

Comment qualifier Lapicque ?
Singulier, discret, indépendant. On retient de lui son plaisir de peindre, la multiplicité de ses moyens d’expression, la diversité. C’est une peinture baroque, faussement décorative, joyeuse mais exigeante, spontanée et, surtout, libre de tout engagement.
C’est un personnage complexe, car il délivre une peinture novatrice pour un homme qui n’a jamais
revendiqué de velléité de rupture.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°611 du 1 mars 2009, avec le titre suivant : Questions à... Philippe Bouchet

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