Questions à... Guy Cogeval, Commissaire de l’exposition "De la scène au tableau"

L'ŒIL

Le 28 octobre 2009 - 202 mots

En quoi pensez-vous que le thème de cette exposition est en adéquation avec le public marseillais ?
Par le théâtre évidemment. La Criée est connue dans la France entière. Le théâtre intéresse tout le monde. Ce projet aurait pu se faire à Amsterdam ou à Liverpool et connaître le même succès. C’est formidable de pouvoir combiner dans une telle exposition une culture, une passion pour le théâtre et une passion pour la peinture.

D’où vous vient cet intérêt pour le théâtre et l’opéra ?
Pendant longtemps j’ai voulu être metteur en scène d’opéra. J’ai une passion pour la mise en scène et pour l’opéra. Dans la grande période Liebermann, j’allais presque tous les jours à l’Opéra de Paris. J’avais été bouleversé par la Tétralogie de Chéreau/Peduzzi. Lors de mon séjour à la villa Médicis, ma première exposition croisait musique, opéra et peinture avec « Debussy et le symbolisme ».

Pourquoi l’exposition s’arrête-t-elle à la fin du XIXe siècle ?
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la dramaturgie intéressait les grands peintres. À partir de Degas, il y a dissociation entre dramaturgie du tableau et dramaturgie sur la scène. Au XXe siècle, les peintres s’intéresseront davantage à la chorégraphie, au mouvement du corps dans l’espace.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°618 du 1 novembre 2009, avec le titre suivant : Questions à... Guy Cogeval, Commissaire de l’exposition "De la scène au tableau"

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