Questions à…Alain Mousseigne - Directeur général des Abattoirs

Par Philippe Piguet · L'ŒIL

Le 12 novembre 2010 - 165 mots

Dans le cadre de quelle programmation cette exposition entre-t-elle ? 
Les Abattoirs s’intéressent depuis longtemps à la sculpture monumentale. De nombreuses œuvres, dont une de Venet lui-même, sont installées sur le parvis. Cette exposition s’inscrit donc dans la logique de cet intérêt en même temps qu’elle honore le travail d’un artiste doublé d’un grand collectionneur.

Quelle image de l’artiste sa collection nous donne-t-elle à voir ? 
Elle traduit l’image d’un artiste rigoureux dont la démarche balance entre idée, forme et concept. Surtout elle met en lumière sa volonté et son exigence du rendu dans la matière alors que ses œuvres et celles qu’il collectionne sont purement conceptuelles. 

Quelle influence sa collection a-t-elle exercée sur son art ?
Je ne crois pas qu’il y ait une quelconque influence. Un tas de charbon de Kounellis n’a rien à voir avec un tas de charbon de Venet. Sa collection opère davantage comme terreau que comme modèle. Il n’y a pas de lien formel, mais seulement une relation introspective.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°630 du 1 décembre 2010, avec le titre suivant : Questions à…Alain Mousseigne - Directeur général des Abattoirs

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