Paris Calling et la French touch

L'ŒIL

Le 1 octobre 2006 - 242 mots

Livré en juin dernier dans les bacs, Paris Calling est le titre d’un brillant album compilant la crème du jeune rock parisien. Juin toujours, coup d’envoi de « Paris Calling », l’autre, qui tente elle aussi l’expérience d’une programmation artistique « frenchie » disséminée dans une vingtaine de lieux à Londres et ses environs.
Pour l’occasion, l’élite artistique française trouve asile dans les institutions britanniques comme dans les galeries de l’est londonien. La sélection – qu’on aurait rêvée plus hardie et prospective –  se partage entre valeurs sûres –  Buren, Bustamante, Lavier, Huyghe – et jeune génération adoubée en France mais encore mal connue du marché anglo-saxon. Vidya Gastaldon, Emmanuelle Villard, Tatiana Trouvé ou Melik Ohanian, tous sont sur le front londonien à l’occasion de cette promo orchestrée par CulturesFrance (fusion de l’AFAA et l’ADFP). Alors que Londres vit au rythme de la Foire d’art contemporain Frieze (lire ci-contre), les dernières mesures de cette partition tricolore rassemblent encore Jean-François Moriceau et Petra Mrzyk, Saâdane Afif, Delphine Coindet et Bruno Peinado, poinçonnés jeune scène française aux accents pop mâtinés de culture rock au Turner Contemporary.
Ambitions avouées durant les six mois que dure le festival : rétablir un lien (perdu) entre les scènes française et britannique, profiter de la bonne santé du marché de l’art outre-Manche et faire connaître la non moins bonne santé de la création hexagonale.

« Paris Calling », plus de 30 expositions à Londres, Oxford et Margate, jusqu’en décembre 2006.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°584 du 1 octobre 2006, avec le titre suivant : Paris Calling et la French touch

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