Hors du temps, l’œuvre de Jacques Truphémus – né en 1922 –, plonge celui qui la regarde dans un univers poétique, de quiétude et de silence. 120 peintures et 12 pastels en décrivent le cheminement, depuis ses compositions à la pâte épaisse de la première période – 1960-1970 – jusqu’à ses toiles récentes à la matière fluide, jouant sur les grattages, les transparences et les nuances de blanc et de gris, baignées d’une lumière diffuse.
Cet allègement remonte au séjour de l’artiste au Japon en 1970. Truphémus compose depuis un demi-siècle une œuvre cohérente, intimiste, très intérieure, ancrée dans des sujets on ne peut plus classiques : l’atelier de l’artiste, des scènes d’intérieurs, des paysages du Midi vus par une fenêtre faisant directement référence à Bonnard ou Matisse.
Rien de révolutionnaire donc dans sa peinture, mais un savoir-faire et un talent indéniables dans le rendu des atmosphères et la richesse des harmonies chromatiques.
« Jacques Truphémus, rétrospective (1951-2005) », musée Paul Dini, place Faubert, Villefranche-sur-Saône (69), tél. 04 74 68 33 70, jusqu’au 19 mars ; cat. Artlys/musée Paul Dini, 144 p., 112 ill., 28 €.
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Les harmonies silencieuses de Truphémus
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°576 du 1 janvier 2006, avec le titre suivant : Les harmonies silencieuses de Truphémus