Les cris de l’âme slave

L'ŒIL

Le 1 avril 1999 - 142 mots

Du charme désuet des portraits du Comte Stroganov par Piotr Sokolov ou de la Princesse Maria Nikolaiev par Vladimir Hau à l’audace graphique des Falaises de Nicolaï Roerich ou du Rire étouffé de Philip Andreyevich Maliavin, un siècle fait le lien, le XIXe russe qui passe du silence empesé des salons impériaux aux cris des révolutionnaires.
Saluons donc les choix judicieux de la galerie de La Scala qui ose en ce mois du dessin (voir p. 34) une exposition d’une centaine d’œuvres entièrement à la gloire des crayons et aquarelles qui décrivaient les Moscou et Saint-Petersbourg d’avant la Révolution bolchévique. Une mention spéciale pour le superbe Triple Autoportrait de Zinaïda Serebriakova, rappelant le dessin de l’Allemand Adolph Menzel, et où la précision des traits des visages l’emporte sur le flou des silhouettes.

Galerie de La Scala, jusqu’au 15 avril, cat. trilingue français-anglais-russe.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°505 du 1 avril 1999, avec le titre suivant : Les cris de l’âme slave

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