Les photographies d’Élisabeth Lennard jouent avec les objets et les mots, comme si l’acte de photographier n’était pour elle qu’une vaste opération de vérification du champ lexical. De ce fait, ces planches contact, agrandies aux dimensions du mur, attestent de sa volonté d’interroger la fonction même de la photographie, qui est celle de représenter. Chaque image est ainsi prise dans un réseau de correspondances avec les autres motifs mais aussi ces quelques mots qui courent le long des marges. Objets communs, natures mortes, vagues paysages composent de ce fait de courts poèmes visuels, véritables hommages plastiques à l’écriture aléatoire de Gertrude Stein. Deux charmants ouvrages édités par les éditions Filigranes complètent cette exposition.
PARIS, galerie Les Filles du Calvaire, jusqu’au 20 mai.
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Lennard, paroles photographiques
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°516 du 1 mai 2000, avec le titre suivant : Lennard, paroles photographiques