La balade de Stephen Wilks

Le Journal des Arts

Le 3 mai 2002 - 174 mots

Abandonné sur la neige, comme replacé dans son élément naturel, ce réfrigérateur sauvage ne pouvait pas échapper à l’album de Stephen Wilks. Qu’il traque ces instants aussi absurdes qu’évidents, où qu’il les produise, l’artiste démontre au Centre national de la photographie, à Paris (jusqu’au 13 mai, tél. 01 53 76 12 31 ; et également jusqu’au 11 mai à la galerie Nelson, tél. 01 42 71 74 56), l’acuité de son regard.

Sa série “Périphérique Est de Berlin”, réalisée entre 1999 et 2000, montre un visage qui s’agrège avec la signalétique urbaine, des feux rouges qui poussent en pleine campagne, et d’autres instants fragiles suspendus au rythme calme de la déambulation. Peut-être plus démonstratifs, ses derniers clichés s’attardent sur les éblouissements, reflets et hasards de la ville. Enfin, dans la série “Voyage avec mon âne”, c’est embarqué avec un âne sur le dos qu’il mène une vie paisible mais pleine de rencontres. Sur le flanc, la peluche invite les visiteurs à fouiller dans un carton où sont regroupés les clichés souvenirs de sa balade.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°148 du 3 mai 2002, avec le titre suivant : La balade de Stephen Wilks

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