Ingénieur de formation, artiste de son état, John Maeda est l’un des pionniers de l’art numérique. Issu d’une famille d’immigrés japonais, né en 1966 à Seattle, étudiant puis enseignant au très célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology), il a glané tout ce qui existe en titres et prix dans son domaine. Il compose avec les technologies nouvelles comme Mozart le faisait avec son piano ou Picasso avec ses couleurs.
Invité de la fondation Cartier, il a imaginé sept « paysages numériques » projetés sur grand écran, multipliant les figures métaphoriques de la lune, du ciel, des arbres, de l’herbe, du vent, de la neige… Une vraie fausse nature, en quelque sorte, qui n’est en rien privée de poésie.
Fort d’une pensée techno-humaniste, l’art de John Maeda procède d’un genre esthétique nouveau qui s’applique à être accessible aux adultes comme aux enfants. Il cultive magie, curiosité et merveilleux dans un romantisme techno-informatique.
« John Maeda – nature eye’m hungry », fondation Cartier pour l’art contemporain, 261 boulevard Raspail, Paris XIVe, tél. 01 42 18 56 50, jusqu’au 19 février.
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John Maeda, humanisme et techno
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°576 du 1 janvier 2006, avec le titre suivant : John Maeda, humanisme et techno