J. González dessiner dans l’espace

Par Marie Maertens · L'ŒIL

Le 1 février 2006 - 194 mots

110 dessins, 7 peintures et 26 sculptures de Julio González, cela mérite qu’on se déplace ! Ibérique de naissance, l’artiste séjourne à Paris dès 1899, s’installe au Bateau-Lavoir, rencontre Max Jacob et revoit son compatriote Picasso. Plus tard se joignent à son cercle d’amis, Modigliani, Magnelli ou Brancusi. Le dialogue avec ces artistes l’aidera à devenir l’un des grands novateurs de la sculpture du xxe siècle.
González est en effet l’un des premiers à avoir utilisé le fer, jouant avec les ombres et les vides, dans ce qu’il appelait « dessiner dans l’espace ». Vers 1930, il prend son envol. Il exploite les possibilités multiples de l’assemblage, additionne des matériaux disparates, pousse à l’extrême le langage du métal soudé et fait s’épouser la figure et l’espace. Lui-même ne « voit » véritablement sa sculpture qu’une fois terminée.
Complétant les sculptures, les nombreux dessins exposés, qui vont de 1904 à la mort de l’artiste en 1942, permettent de comprendre l’évolution du parcours d’un artiste trop peu montré en France.

« Julio González : dessins, peintures, sculptures », galerie Libéral Bruant, 1 rue de la Perle, Paris, IIIe, tél. 01 42 77 96 74, jusqu’au 4 mars.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°577 du 1 février 2006, avec le titre suivant : J. González dessiner dans l’espace

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