berge

Grenoble en lumière

L'ŒIL

Le 1 novembre 2000 - 204 mots

Après plusieurs grands projets réalisés à l’étranger (Sarajevo, Rio de Janeiro), Philippe Mouillon, directeur de Laboratoire Sculpture Urbaine a imaginé et conçu pour Grenoble une exposition ambitieuse. Celle-ci s’inscrit dans la durée (6 ans) et offre au promeneur, sur la berge de l’Isère à la tombée de la nuit, une rencontre avec l’imaginaire de dix artistes du monde entier tels que Yoko Takahashi (Japon), Ene Kull (Estonie) ou Adel El Siwi (Égypte). 27 créations originales forment une fresque lumineuse longue de 600 mètres, entre le Musée de Grenoble et le téléphérique. Soutenu par Gaz Électricité de Grenoble, le projet est aussi un défi technique. Chaque œuvre, reproduite en anamorphose sur une plaque de verre et insérée dans un projecteur créé pour l’occasion, est projetée en grand format (3,5 mètres de haut) sur le mur, de manière à être parfaitement nette vue de loin. La frise, qui va évoluer au fil du temps par l’invitation de nouveaux artistes, permet également une mise en valeur du fleuve qui traverse la ville, en formant un lien entre l’architecture et l’eau. L’art contemporain, souvent jugé trop élitiste, devient ainsi accessible à tous.

GRENOBLE, berge de l’Isère, toute l’année, vendredi, samedi et dimanche à la tombée de la nuit.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°521 du 1 novembre 2000, avec le titre suivant : Grenoble en lumière

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