Gijsbrechts, le maître de l’illusion

L'ŒIL

Le 1 septembre 1999 - 173 mots

Le Statens Museum for Kunst présente l’univers des « maîtres de l’illusion » du XVIIe siècle, au premier rang desquels Cornelius Norbertus Gijsbrechts et ses comparses Cornelis Brize, Gerrit Dou et Samuel Van Hoogstraten.
L’œuvre du premier se détache par son savoir-faire. Actif de 1657 à 1675 à la cour de Copenhague auprès de Frédérik III et Christian V, il y développe sa technique du trompe-l’œil qui réside, en grande partie, dans un traitement minutieux de l’ombre et de la lumière. La totalité de la collection du Statens est présentée, complétée par des œuvres des collections et des musées européens, formant ainsi une première exposition conséquente sur l’artiste avec une soixantaine d’œuvres. On se laisse berner par ses vanités, livres, lettres, instruments de musique et ustensiles à peindre ou à écrire « plus vrais que nature ». Le traitement de la nature morte en trompe-l’œil étant, par définition, moins lié que les autres genres au style d’une époque, les œuvres de Gijsbrechts semblent étrangement contemporaines.

COPENHAGUE, Statens Museum for Kunst, 24 septembre-30 décembre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°509 du 1 septembre 1999, avec le titre suivant : Gijsbrechts, le maître de l’illusion

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