Moins étudiés que les masques africains, ceux de l’Himalaya posent des problèmes de classification, de datation et surtout de localisation, puisque la chaîne de montagnes la plus haute du monde se partage entre l’Inde, la Chine, le Pakistan, le Népal et le Bhoutan et qu’une même ethnie peut être extrêmement morcelée.
Une exposition comme celle-ci permet de montrer la diversité de formes et de matières – bois, fourrure, métal… – des masques tribaux de ces pays. Si les pièces de la collection Gili-Amoros de Barcelone en constituent le noyau, cette présentation bénéficie également du prêt d’une quinzaine de masques provenant de collections particulières, essentiellement parisiennes.
Les photographies qui les accompagnent viennent illustrer les rituels durant lesquels ces masques sont portés, et rappeler leur fonction première, au-delà de la beauté qui les caractérise.
« Les Masques de l’Himalaya », espace d’exposition, quartier de Villaroy, 11 place Pierre Bérégovoy, Guyancourt (78), tél. (mairie) 01 30 48 33 33, jusqu’au 5 février, cat. Editoriale Gili, 55 €.
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Faces cachées de l’Himalaya
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°576 du 1 janvier 2006, avec le titre suivant : Faces cachées de l’Himalaya