Deux romantiques avant l’heure

L'ŒIL

Le 1 juillet 1999 - 129 mots

Cette exposition est un utile prolongement des hypothèses et recherches scientifiques de Renato Barilli sur Canova et Appiani, qui ont révélé de nouveaux aspects des parcours des deux sculpteurs. Selon Renato Barilli, on pourrait rattacher ces deux artistes au courant romantique. Canova a en effet connu une période où l’improvisation dominait, comme en témoignent ici ses modèles en cire et plâtre, avant de devenir le représentant le plus typique de la sculpture néoclassique, avec des œuvres comme le Monument funéraire de Marie Christine d’Autriche ou La Naïade. Quant à Appiani, on le découvre avec des œuvres stylisées, insistant sur les contours tout en laissant apparaître une multiplicité de lignes. Sa production décorative murale est particulièrement mise en valeur à travers de nombreux cartons.

MONZA, Villa Reale, jusqu’au 25 août.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°508 du 1 juillet 1999, avec le titre suivant : Deux romantiques avant l’heure

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