De Vries, du degré zéro aux toiles foliacées

L'ŒIL

Le 1 décembre 1998 - 121 mots

Suiveur de Malevitch dans ses recherches sur l’abstraction totale, Herman de Vries prône pendant longtemps le bannissement de la couleur sur la toile, qu’il s’applique à rendre analogue à la paroi murale. N’est-elle pas elle-même une forme dans l’espace, l’achrome, qu’Henri Michaux définit comme le « blanc sans compromis, par exclusion, par totale éradication du non-blanc » ? Les années soixante-dix forment une rupture avec ces théories radicales, le conduisant à intégrer la nature à son œuvre. D’Une heure sous mon pommier à l’étude d’une parcelle de pré, il utilise désormais les herbes et les végétaux – notre « réalité primaire » – comme médium incontournable, réalisant ainsi des tableaux aux allures de singuliers herbiers.

Galerie Aline Vidal, jusqu’au 19 décembre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°502 du 1 décembre 1998, avec le titre suivant : De Vries, du degré zéro aux toiles foliacées

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